Tous les chiens sont différents et c'est pareil pour les hommes.
Du plus limité au plus brillant, du plus instinctif au plus réfléchi... on ne peut pas généraliser.
Le psychopathe n'est plus conscient que l'humain est vivant, l'autre est devenu un objet qu'il peut casser comme bon lui semble, or c'est encore un humain.
Et hélas, justement la conscience n'est pas innée, elle se travaille.
On devient conscient, un jour ça émerge si on y travaille. Si on n'y travaille pas, et bien la conscience reste au niveau 0.
Et le seul moyen de la travailler c'est de ne pas généraliser et de se re-poser encore encore les mêmes questions en face de toutes les situations.
Tu dis "La violence n'existe pas chez un animal : il peut avoir des réactions ou réflexes que tu vas interpréter comme de la violence mais il s'agit dans la plupart des cas, de moyen de se protéger face à une agression.", oui je suis tout à fait d'accord, mais je pense que c'est pareil pour l'homme.
On pourrait imaginer que cet homme a été éduqué (dressé) par son père à obéir par la violence et pour lui, voir son chien décider sans autorisation d'aller jouer avec ses copains c'est insupportable. Il n'a pas été autorisé à le faire, ça ne fait pas partie des expériences sympa de la vie qu'il a envie de partager.
Et je ne trouve pas d'excuse à ces hommes mais je ne les juge pas car je ne suis pas dans leur peau.
(Y avait une vieille chanson de Goldman à l'époque qui parlait de ça "Né en 17 à ..")
Je n'ai pas d'avis sur les actes de chacun mais la réflexion, en moi, que leurs actes entrainent me permet de grandir.
Je pense que le seul combat valable est celui que chacun mène au quotidien, dans sa peau, dans sa vie.
Et que c'est bien facile de critiquer - de loin.
Je suis très mal placée pour savoir ce que ces hommes ressentent vraiment, et je ne sais pas non plus ce que vous ressentez exactement mais ce n'est pas parce qu'il "vit à première vu dans un appartement confortable d'une copropriété et bénéficie probablement de tout ce que peut offrir le confort moderne", que je sais ce qu'il vit.
Personne ne sait rien de la vie des autres.
Tout ce que je sais c'est qu'en voyant des actes comme ça, quand je rentre chez moi je suis encore plus douce avec mes enfants et avec mes animaux (et même avec mon mec s'il a été sage), mais je ne perds pas temps et énergie à maudire des hommes en difficultés.