présentation de JUSS, chien traumatisé

Ce qui est bien avec l'évolution de JUSS c'est que maintenant on le voit en photo de près !!!

ce besoin qu'il a de chercher en permanence mon regard est perturbant, même quand il recule ou s'enfuit, il se retourne pour me regarder et attendre une réaction de ma part.
c'est cette histoire de regard qui me fait être toujours vigilante à son sujet.
je ne peux pas être indifférente à cette façon qu'il a d'être connecté , ça vous happe, vous interpèlle, ne vous donne aucune autre alternative que celle de répondre, ne serait ce que par des regards également.
et de vouloir le comprendre.

est ce que vos borders sont ainsi ?

................................................. je me souviens de ses débuts à mes côtés où, durant les balades, il se couchait 20 ou 30 raies de lavandes plus loin, toujours en me regardant !!!!
aujourd'hui, une distance de confort de 3, voire 2, mètres lui suffisent.

Mon deuxième border était comme ça, et mon clt aujourd'hui. Cela dépend complètement du chien.

C'est génial, l'évolution est super et qu'il est beau (aussi de près) ce loulou!!

Moi aussi les regards de mon border me boulversent, c'est une sensation incroyable je trouve. Pourtant, mon grand croisé me regarde aussi en permanence et me demande mon approbation, mais je trouve que le regard du border est incroyable et incomparable.
Mais comme le dit Lola, cela doit dépendre des individus et aussi de la relation que l'on créer avec.

bonjour à tous,
réponse à Wawa ( dans une autre discussion ) : non, il ne mange jamais dans ma main, ni jamais devant moi, sauf quand il me suit dans le poulailler et qu'il emporte un quignon de pain trempé, mais il ne le mange pas, il ne fait que l'emporter, ensuite il le dépose en chemin à un endroit dont il se souviendra quand je serai occupée ailleurs.

sinon, les progrès sont constants, j'en arrive parfois à douter de ce dont je me souviens du tout début : était il aussi crispé et tremblant que cela ? heureusement que je suis venue en parler sur ce forum, ainsi, oui, mes souvenirs sont exacts, il était vraiment écrasé par une inquiétude permanente et très perturbante.

à présent, l'ambiance est sereine, je suis toujours la seule à pouvoir l'approcher, et encore pas toujours, mais dans l'ensemble, il est tranquille auprès de nous.

trois choses ont marqué cette évolution, en plus de ma disponibilité et ma patience :

-- tout d'abord les moutons, rien n'aurait avancé sans les moutons, Juss est programmé de naissance pour être connecté aux moutons.
sans mouton, c'est certain, ça fonctionnerait beaucoup moins bien aujourd'hui.
c'est comme la graisse nécessaire aux rouages des mécaniques...

-- la semaine de vacances durant laquelle nous étions jour et nuit ensemble, et loin du quotidien.
je suis devenue le point de repère qui lui a permis de conserver sa sérénité, le phare qui rassurait, la bienveillance qui l'accompagnait au milieu de tout ce monde où les terreurs menaçaient partout.
la confiance dont il m'a gratifiée à cette période là n'a jamais disparu.

-- et pour finir,  " le placard ", cet endroit presque dans la maison où il dort désormais, où il vient de lui même dans la journée.....
terminés les bruits nocturnes de vent qui siffle et fait bouger les grilles, de glands ou branches qui tombent sur la toiture de la niche, les terribles turbines des avions militaires qui s'entraînent au dessus de nos têtes et font vibrer la cabane, les orages si inquiétants...
le voilà à présent à côté de nous dans cette cachette tranquillisante et douillette, ou simplement couché à côté.

voilà, tout n'est pas gagné, et tout à l'heure, quand mon mari a ouvert la porte de la cuisine et a empêché une chatte d'y entrer, Juss n'a pas compris, s'est enfui et n'a plus accepté de m'approcher, ça lui passera ce soir quand nous irons chercher les brebis. ( le remède " mouton ", un remède magique ) .
mais tout est tellement plus simple, plus agréable...

à présent les séances auprès des moutons d'Ouessant sont un régal, j'ai insisté, elles ont fini par comprendre qu'il n'était pas là pour les avaler toutes crues, elles ont compris qu'il est le patron, qu'il faut s'en tenir à l'écart mais pas forcément très loin, un peu plus à droite, un peu plus à gauche, un peu moins vite, etc... c'est loin d'être parfait mais ce n'est qu'un début qui me laisse espérer de jolis progrès.
et Juss prend souvent des initiatives tout à fait adéquates à la situation...

bref, que du bonheur en ce moment.
j'attends avec impatience les trois journées de formation prévues cet automne avec d'autres agriculteurs auprès de JM Jolly, la première début octobre.
je n'ai plus aucune crainte, avec les moutons, je rattraperai Juss sans aucun souci.

OAHHH !!! super !! comme quoi , tu as eu raison de tout essayer ! des petites choses se sont révélées être en fait de GRANDES choses !!!
n'as tu pas peur au stage qu'avec tout ce monde Juss ne se braque et prenne peur ?

Super Marguerite, et ce n'est que le début 😉
Non Juss ne se braquera pas, je ne crois pas. Il restera fixé sur Marguerite jusqu'à ce qu'il soit au travail, c'est son monde.

bonsoir,

il  y aura le stress de la sortie du véhicule : passer devant cette dizaine de personnes et ces chiens..., aller jusqu'au filet, et enfin entrer dans le parc contenant les moutons...
j'expliquerai la situation et je demanderai à tout le monde de se taire et ne plus bouger, ça devrait pouvoir se faire sans trop de difficulté.
une fois dans le parc, tout ira bien.

brave Juss... , ses fantômes sont toujours bien présents :

aujourd'hui en fin d'après midi, je suis revenue d'aller faire des courses et il était introuvable...
il avait enfin un peu plu et au loin des orages grondaient.
j'ai compris qu'il avait eu peur, je l'ai cherché un peu partout, appelé, sifflé, rien, personne...

je suis partie chercher les brebis en le sifflant régulièrement, puis je l'ai aperçu au loin qui revenait au grand galop depuis le bois où il se cachait quand il paniquait au tout début.
il m'a rejointe mais n'avait pas son comportement tranquille des derniers jours, chaque grondement du ciel, même lointain l'inquiétait au point d'avoir envie de repartir alors même que nous étions déjà dans le parc des brebis...
bon, il a finalement aperçu les mémères et s'est un peu détendu, mais je ne peux que dire une chose :
il était complètement à l'ouest !!!
il faisait facilement n'importe quoi comme par exemple foncer dans le troupeau et l'éclater alors que je lui avais donné l'ordre de le contourner par la droite, bref, tout était de ce style, avec une tête qui faisait pitié, je n'ai pas tardé pour revenir vers la bergerie et l'ai rapidement attaché près de son meuble de peur qu'il ne retourne se cacher au loin.
un gros câlin, des croquettes et de la tranquillité, tout devrait être oublié demain matin.

de toute évidence, je ne pourrai jamais le faire travailler sereinement les jours d'orages même lointains.
je suis curieuse de voir comment il va réagir le jour de l'ouverture de la chasse, les pétarades des chasseurs ne seront pas loin.

ce qui me fait le plus de peine, c'est de constater combien il est seul au fond de ce genre de frayeurs et combien il m'est impossible de l'aider à s'en sortir dans ces moments là.
il fait des efforts pour continuer à vivre ce que je lui propose mais je vois que c'est difficile, je pense qu'il préfère s'isoler, en sécurité dans son coin, mais seul.

je vais aller lui faire une caresse avant d'aller dormir.

oôôôh pauvre petit pépère !!!!

et y a pas un moyen de le désensibiliser ? avec l'ouverture de la chasse ça risque d'être très dur !!
tu lui mets une clochette a son collier , si il se sauve , il ne surprendra pas les chasseurs... pauvre petit bonhomme !!

Outre l'évolution de Juss, je remarque surtout que tu t'y es drôlement attachée!
Tu le comprends mieux et tu es sensible à sa détresse, c'est d'autant plus touchant que tu ne semblais pas aussi tendre avec lui au début!
Je crois bien que tu es tombée sous le charme de cette race exceptionnelle!

Complètement d'accord Wawa , on se demande qui a apprivoisé qui😆
Marguerite, ma border a une peur panique de l'orage, des pétards, coups de feu et toit qui décharge. Elle se mettrait en danger, devient autiste et rien ne la rassure. Elle saute dans notre lit la nuit si ça arrive alors qu'en temps normal elle n'ose même pas poser une patte sur la première marche de l'escalier car l'étage est interdit aux chiens. Mais quoique je dise ou face, rien n'y fait, elle erre dans toute la maison, la queue sous le ventre et le regard hanté. Je déteste la voir comme ça car je suis impuissante à la soulager. Cette chienne est arrivée chez nous à 8 semaines et vient d'un éleveur bienveillant. Elle n'a jamais connu aucune forme de maltraitance. Sa phobie vient du fait qu'elle a subi un très fort orage alors qu'elle avait 3 mois et était au chenil. Le temps que je rentre et aille la chercher, elle était complètement prostrée, terrée sous la niche, une horreur. Elle a 8 ans, j'ai essayé plusieurs choses, rien de marche, j'ai juste obtenu qu'elle ne fuit plus mais vienne me voir, ce qui en balade pendant la chasse est un progrès énorme!

ce n'est pas le même bruit, c'est très bref et ça n'est pas " céleste ", j'attends de voir sa réaction.

voilà, ce soir, rebelotte...

nous étions allés ensemble chercher les brebis et le moment était tranquille, le soleil descendait doucement vers la colline, mais doucement également, de gros nuages gris foncés s'amoncelaient au loin....
je lui parlais à voix presque basse et tout roulait.
mais des grondements sourds ont commencé à vibrer, les premiers orages devaient tonner à 50 km de nous minimum....
et tout est devenu compliqué, puis il s'est éloigné en direction de la maison, il était encore tiraillé entre son attirance pour les moutons et sa panique naissante, mais non, l'inquiétude le submergeait, il lui fallait partir se cacher.
j'ai abandonné les brebis à leur picorage de fin de journée, de toute façon, elles savent rentrer seules, et
j'ai accompagné Juss jusqu'à son meuble-niche, où il s'est engouffré sans demander son reste.

..................
je n'avais pas lu les deux derniers messages quand j'ai commencé à écrire celui ci.

oui, c'est incontestable, nous nous sommes attachés l'un à l'autre au fur et à mesure que nous avons fait connaissance, et sa façon de montrer sa détresse ne peut laisser personne insensible si on est un minimum attentif.
je n'étais peut être pas aussi tendre parceque ce n'était pas possible, je ne le connaissais pas et il est resté dans son monde de nombreuses semaines; à présent, il a appris à baisser la garde et accepte une relative complicité.
aujourd'hui, oui, je le reconnais volontiers, je voudrais le prendre dans mes bras et le consoler de tout ce désamour qu'on lui a inculqué dans sa jeunesse, mais c'est un chien, il ne fonctionne pas comme les humains et ne comprendrait pas...

ce matin, alors que nous jouions, il s'est approché de moi en caracolant et très brièvement, a fait mine de mettre ses deux pattes sur ma cuisse, mais c'était très furtif, c'était la première fois...
toute cette progression par toutes petites étapes me font un bien immense.

C'est toujours un plaisir de lire de tels messages, surtout lorsque l'on se souvient de la situation de départ...

Enfin toujours, pas tout à fait ; l'un de tes derniers messages montrait tellement que ton but était atteint que l'on pouvait craindre la fin proche de ce fil...
Et je pense ne pas être le seul à qui des nouvelles de Juss et toi manqueraient...

C'est très positif ces gestes, comme celui de faire mine de mettre ses pattes sur ta cuisse...
Difficile à encourager, peut-être...

Je ne sais pas si tu es toujours sur la réserve avec lui, de peur de le brusquer...
Si c'est le cas, il est probable qu'il le sent, et que ça l'empêche de se lâcher.

Être totalement naturelle avec lui, quitte à risquer de le " "brusquer" " un peu, pourrait peut-être permettre de faire tomber les dernières barrières...

C'est juste une idée comme ça, à prendre ou à jeter...
De toutes façons, le résultat est là, qui démontre que tu t'y es prise exactement comme il fallait.

merci Jeff,
ça fait plaisir de lire de telles remarques.

je le redis et le redirai encore longtemps :
heureusement que je suis venue parler de Juss sur ce forum, les conseils que j'y ai récoltés ont beaucoup compté dans l'évolution de mon aventure avec lui.
que je les ai suivis ou non, de toute façon, ils m'ont tous fait beaucoup réfléchir et avancer.

pourtant je suis d'accord avec tout ce qui se raconte de négatif à propos d'internet, mais là, franchement, j'ai été épaulée comme je n'aurais jamais oser l'espérer au tout début, et rien que pour cela, et aussi parceque je suis loin d'être arrivée au bout des progrès possibles, je continuerai encore longtemps à venir relater notre histoire.

pour ce qui est d'être toujours sur la réserve, oui, je le suis toujours, mais je crois que c'est un peu ma nature, je ne sais pas trop comment je pourrais le brusquer .... et puis je n'aime pas quand l'incompréhension le fait reculer de 20 mètres....

il est temps d'aller dormir, bonne nuit.

Ce n'est pas pour rien que j'avais mis des doubles guillemets autour de "brusquer"...
Tout au plus, le surprendre un peu en allant parfois vers lui naturellement, sans qu'il sente que tu te retiens...

Je suis d'accord avec Jeff. Le chien a bcp tendance à rester dans ce qui est confortable pour lui, et ce type de chien encore plus. Je pense que tu peux commencer à te comporter avec lui comme avec un chien lambda. De toutes façons, vu votre relation, si tu l'effarouches un peu, il reviendra immédiatement car il te fait confiance. Pour continuer à progresser avec lui, il faut encore et tj lui faire partager ton intimité. Ce genre de chien apprend plus à juste observer une famille vivre dans une maison en restant couché dans un coin qu'en séance pure de travail 😉. Ce qui l'apaise c'est de te regarder vivre, d'être capable d'anticiper tes mouvements, de décoder et d'apprivoiser tes humeurs, tes changements de ton etc, sans que tu sois dans l'intéraction avec lui. Il a besoin de se rassurer et pour cela il a besoin de te connaître par coeur et pour ça, il lui faut vivre à tes côtés 😊

Jeff06 a écrit:

Tout au plus, le surprendre un peu en allant parfois vers lui naturellement, sans qu'il sente que tu te retiens...

je reste encore sur la réserve mais pas pour ce qui est de l'approcher, je vais vers lui sans me poser de question, parfois il se lève avant que je ne l'ai atteint et s'éloigne un peu ou beaucoup, parfois il ne bouge pas d'un poil.
et lui m'approche aussi très souvent sans crainte, mais pas toujours.

non, c'est surtout durant les jeux que je n'ose pas " pousser ", parceque je bouge plus que d'habitude à ces moments là et qu'il lui arrive de sursauter et faire marche arrière toute.
quoique... ce matin en jouant je lui ai marché sur une patte ce qui l'a renversé et fait rouler sur lui même, il s'est à peine éloigné, je l'ai appelé pour continuer notre jeu, il est revenu immédiatement.
voilà, c'est plutôt par là que je devrais essayer de forcer les barrières.

il a des réactions très variables, je fais avec sans problème parceque tout progresse dans le bon sens.

il n'y a que les orages... là, franchement, je ne pense pas que ça lui passera... tout à l'heure, plus loin que notre ciel uniformément bleu, un grondement à peine perceptible, vraiment très loin, s'est fait entendre et a suffit à le perturber, j'ai compris alors qu'il entend mieux que moi ces bruits là et je tâcherai à l'avenir de savoir reconnaître à son attitude que le problème vient d'ailleurs plutôt que de ce qui se passe là entre nous.

C'est bien de ces moments de jeux que je parlais, pour "forcer" un peu les choses...
Je pense que ces moments se prêtent tout à fait à des gestes de jeux qui peuvent être un peu plus """brutaux""" (avec 3 guillemets !) que d'habitude...

Pour les orages, ce pourrait aussi être des moments qui vous rapprochent si, plutôt que de le laisser se réfugier dans son buffet-niche, tu le faisait venir avec toi pour une séance calin-gratouillage-carresses...

bon ben voilà, ça y est, j'ai la réponse :

un seul coup de fusil ce matin, à environ 500 m... nous étions dans la bergerie en train de faire un soin, il maintenait les bêtes dans un coin, tout était tranquille.

... sursaut, tête qui s'écrase, air apeuré, puis il a cherché un endroit où il se sentait davantage en sécurité, ça a été derrière moi, puis j'ai dû aller chercher un outil et l'ai fait sortir à ma suite, nous sommes entrés dans la maison d'où il n'a pas voulu ressortir, il a fallu que je le pousse, mais il n'a pas voulu revenir avec moi dans la bergerie et s'est engouffré dans son meuble-niche.
et je n'ai pas pu continuer mon travail auprès des brebis, ces dernières ne voyant plus le chien étaient tout d'un coup complètement indisciplinées, plus moyen de les attraper sans soulever des nuages de poussière.

je comprends dans des moments comme ceux ci combien Juss m'est devenu indispensable, quelles que soient ses failles.

oui, ce serait l'occasion d'une séance de gros câlins,, mais je n'ai pas toujours la tête à ça à ce moment là.
peut être irons nous ensemble dans mon coin couture-repassage cet après-midi.

ah.....il a peur des coups de fusils.....
par contre.... voyons le POSITIF .... il s'est mis derrière toi !!! oui ... TOI !!!! il ne c'est pas échappé a perpette !! bon petit gars cha !!!
et il va rester avec sa maitresse cet aprèm' !!

la bergerie n'est pas grande, et fermée bien sûr, il n'avait pas beaucoup de choix, mais quand même un peu, et il a choisi juste derrière moi.

je repense à ces moments où je ne le comprenais pas encore très bien, avec tous ces bruits contre sa cabane et parfois au dessus !!
les mirages de l'armée de l'air qui viennent parfois s'entraîner juste au dessus de nous, deux avions à la fois à faire des cabrioles, montant, descendant, se croisant, etc... intéressant à regarder, mais tellement écrasant au niveau bruit et vibrations, même au fond de la cave on ressent ces vibrations puissantes, quand ils remontent à angle droit dans le ciel, on peut voir l'intérieur de leur fuselage avec la couleur orange du réacteur en pleine puissance.
je n'avais pas du tout conscience de tous les fantômes qui habitaient et habitent encore dans la mémoire de Juss, je n'ai aucun souvenir de son attitude à ces moments, je n'y étais absolument pas attentive, pensant que ses seuls problèmes n'étaient en relation qu'avec les humains.

et quoi d'autre encore, mon pauvre petit Juss ?

Le changement d'attitude qu'il va ressentir, maintenant que tu réalises ces "autres" peurs va encore vous rapprocher...

je ne peux plus le prendre en photo, il s'esquive, .......
je vais encore essayer, mais il me faut ruser !

j'ai une question :

avant hier, j'ai involontairement mis mes doigts dans sa gueule en jouant, ça m'a amusé et je lui ai chatouillé le palais, puis la situation s'est renouvellée, puis il l'a provoquée...
il recommence depuis.
alors question : à quoi ce geste pourrait il être apparenté ? est ce que les chiots lèchent l'intérieur de la gueule de leur mère, ou inversement ?

bon et puis quand il joue, ça façon de venir au contact avec moi est une forme de pincements des mollets ou des cuisses, sans méchanceté aucune, malheureusement, plus le jeu est vivant, plus il pince fort, il finira par me mordre carrément !
et je me retiens de dire non parceque c'est vraiment sympa qu'il vienne ainsi au contact, je ne voudrais pas qu'il comprenne que la mère supérieure est une vieille rombière autoritaire qui refuse de jouer...
je vais trouver la solution à ce petit problème...
c'était juste pour vous faire comprendre de quelle façon il m'arrive d'être sur la réserve avec lui.

Que cette histoire, message après message, est touchante ! Vos progrès font chaud au cœur

Le geste dont tu parles, pour moi, c'est du jeu, du jeu amical. Le nôtre adore faire ça, il se roule sur le dos, gueule ouverte en "parlant" (sorte de grognement vocal grave, continu et fluctuant). On bouge nos mains/bras devant/dedans sa gueule, et quand ça passe il referme doucement. Je pense que c'est un jeu affectueux, un jeu confiance

Si tu as peur pour tes chevilles, pourquoi ne pas introduire un objet ?
C'est un des premiers conseils qu'on a reçu quand il était chiot : préférer jouer avec des objets qu'à "la bagarre". Bon mon compagnon est très tactile donc cela fait quelques mois qu'il joue comme décrit plus haut avec le loustic, et je m'y suis mise aussi Mais utiliser des objets apprend au chien sur quoi "se lâcher".  Heureusement pour nous, vu le grand dadais fana de tug
Peut-être, quand il commence à y aller trop fort, lui présenter un jouet ?
Après je ne sais pas si ça s'applique pour Juss

Je pense que tu devrais dire "Aïe !" dès qu'il te pince, plus ou moins fort en fonction de la force de la morsure, et de sa réaction.
Éventuellement une (toute petite) tape sur le nez s'il ne réagit pas au "Aïe !", ou s'il te fait vraiment mal...
Et des caresses juste après pour lui montrer que tu ne lui en veux pas...